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Olivier Pardini interroge le monde par des vues floutées.
Les corps, les paysages, la série des arbres sont un prétexte,
un point de départ qui mènent vers un questionnement subtil
de l’image, de la représentation de réel.


« En attaquant un tableau, je n’ai pas d’idée préconçu du résultat, juste la sensation fugitive qu’à partir de cette image je peux faire un bon tableau ». Olivier Pardini est diplômé de l'École Supérieure des Arts Appliqués Duperré en design graphique, il a mené une première carrière de graphiste et de directeur artistique dans la presse écrite avant de consacrer à la peinture temps et énergies. Il vit et travaille en région parisienne.

« Mon travail est un travail de destruction, reproduire l’image
la détruire afin qu’il ne reste que ce que le support accepte
de conserver puis recommencer »
Absence de la touche, couleurs parcimonieuses, permanence
du flou, au premier regard les peintures d’Olivier Pardini suscitent interrogations. Peinture? photographie? Les repères traditionnels sont brouillés, l’oeil hésite à décider pour l’une ou l’autre.
On doit approcher l’oeil pour déceler l’empreinte d’un outil,
les vibrations d’une brosse, d’un couteau : oui, c’est de la peinture, de l’huile plus précisément. 

Des petits arbres solitaires ou groupés, quelques paysages lointains arborés, ici une rambarde de protection, là une bande blanche, parfois un semblant de bitume comme indice. Olivier Pardini peint des bords de route, des paysages familiers au défilement continu, chaque nouvelle vue effaçant la précédente, provoquant l’abandon de l’esprit à des pensées diffuses.  
Cette série de tableaux est celle du trajet en voiture Paris-Lesconil à différentes saisons.
 

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